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COLLECTIF «LÉGALITÉ À GRAND BOIS»
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12 août 2017

2001-2003 : Tout nouveau, tout beau.

Bizarrement il n'y a pas eu d'inauguration de ce centre commercial rénové, rien pour annoncer à grand renfort de publicité le nouveau visage de ce centre et attirer la clientèle nouvelle ou celle qui avait déserté ce centre les années précédentes du fait du choix de la galerie qui s'était petit à petit amenuisé au fur et à mesure que l'insécurité grandissait.

Mais bon, le bouche à oreille fait que les premiers mois, voire les 2 premières années amène du monde et les commerces reprennent de la vigueur et voient leur chiffre d'affaires remonter.

Les grands propriétaires, principalement la S.F.P.L. avait "aménagé" les nouveaux baux à la demande des locataires qui avaient quitté les locaux détruits pour augmenter la capacité du parking.

Donc les 2 premières années, les loyers bénéficient d'une remise dégressive.

Quand on parle de remise, ce n'est pas des taux de rabais comme on peut en voir fleurir en période de soldes !!

- 20 % la première année, - 10 % la seconde.

La troisième année................

Il faut savoir qu'il s'agit de loyers qui avoisinent les 300 € par m² et par an. (hors taxes et, bien sûr hors charges).

Ce qui fait que pour un local par exemple de 100 m² (surface minimum pour un commerce en galerie) cela fait un loyer de 2500 € hors taxes et hors charges par mois!!

En parallèle, les charges de copropriété que le propriétaire paie au syndicat et répercute à son locataire commerçant ont depuis la fin des travaux "explosé" étant multipliées par 10 par rapport à la situation d'avant travaux (vous savez les fameux travaux interdits qui ont quand même été réalisés!!)

Et l'augmentation des charges provient de ces travaux et de frais d'entretien et de sécurisation de la nouvelle galerie.

Donc ces nouvelles charges découlant des travaux interdits et de la nouvelle galerie construite au mépris de l'interdiction du Tribunal de Grande Instance d'Evry, ces nouvelles charges sont...........illégales.

Mais qu'en est-il de la commercialisation.........eh bien elle piétine.

En fait les 2 grands propriétaires qui voulaient un retour sur leur investissement rapide proposent aux éventuels commerçants intéressés pour s'implanter dans la galerie des droits d'entrée et des loyers très élevés.

Ces montants réclamés ne correspondent pas au potentiel de la galerie qui n'est pas encore suffisamment commercialisée.

 

 

Le taux d'occupation à ce moment est de moins de 50 % donc les preneurs éventuels qui font leurs comptes trouvent que ce qui leur est demandé comme loyer et surtout comme charges est disproportionné par rapport au potentiel commercial de la galerie.

Donc ils préfèrent se tourner vers d'autres galeries plus garnies et donc plus attirantes pour la clientèle.

En final les commerçants qui ont été ré-installés dans cette galerie neuve voient leur chiffre d'affaires augmenter, certes, mais pas assez pour rattraper l'aménagement des loyers et surtout pour pouvoir régler les nouvelles charges et loyers majorés.

L'engouement des premiers mois s'estompe rapidement pour laisser la place à une inquiétude de pouvoir équilibrer leur compte et payer les remboursement des crédits de leurs investissement pour l'aménagement de leurs locaux, les loyers majorés et les charges extrêmement élevées puisque'elles atteignent des montants proches des loyers, ce qui est anormal et inhabituel dans la plupart des galeries commerciales.

Même Monsieur FOURNIER, Maire de Saint Michel sur Orge s'inquiète et dans un courrier du 25 juillet 2003 à la Chambre de Commerce il affirme : "La commercialisation des locaux de la galerie marchande n'a pas été effectuée dans des délais suffisamment rapides."

Lettre mairie

Malgré ce constat du Maire de la commune, les grands propriétaires refusent de baisser leur demande en matière de loyers et de 

droit d'entrée.

Un des grands propriétaires affirment même sans vergogne : "je préfère ne pas louer plutôt que de baisser les loyers".

Cette petite phrase est le reflet de la mentalité des grands propriétaires qui ont les moyens de faire la pluie et le beau temps dans la galerie d'une part du fait de leur moyens financiers qu'ils ne veulent pas investir et d'autre part dans les décisions qui sont prises en assemblée de copropriétaires car ils bénéficient d'une majorité absolue dans les votes.

Face à cette intransigeance et à cette volonté "de ne pas faire", les petits copropriétaires et les exploitants voient sous un nouveau jour les promesses qui leur avaient été faîtes lors de la présentation du projet de rénovation.

Ils commencent à penser que tout cela n'était qu'un piège et que les grands propriétaires et décideurs de la copropriété (syndic et Municipalité compris) tenaient absolument à ce que cette rénovation soit faîte mais sans volonté réelle de faire renaître ce centre qui avait connu un tel succès à ses débuts.

Alors vous pourrez peut être dire : "Mais cette attitude n'a pas de sens.........ne pas commercialiser, ne pas louer ses locaux...?????, ça n'a pas de sens, ce n'est pas logique".

Vous n'avez pas tort mais essayez de voir cette affaire avec des yeux différents : ce sont d'un côté de très grosses sociétés : d'un côté CASINO, groupe mondial, S.F.P.L qui a bâti le domaine du Bois des Roches et d'un autre côté une Municipalité qui a fait du renouveau du centre commercial son cheval de bataille électoral.

Face à ces colossaux intérêts financiers ou électoraux, que pèse la vie ou la survie d'un petit commerçant qui investit son temps, ses économies et qui risque de tout perdre si son commerce ne fonctionne pas?

Enfin en 2003, CASINO continue à augmenter sa main-mise sur le centre commercial et la galerie.

Le syndic F.I.G.A. est remplacé en assemblée générale par SUDECO (SUD DEVELOPPEMENT ESPACES COMMERCIAUX), filiale à 100 % du groupe CASINO.

Rien ne peut s'y opposer : l'Immobilière Groupe CASINO (I. G. C.) est majoritaire à elle seule dans le syndicat des copropriétaires. 

Ainsi, le Groupe CASINO impose un syndic gestionnaire à ses ordres puisque faisant partie de son Groupe.........facile et pratique,non??

La Mairie ayant fait le constat d'échec de la commercialisation, demande une étude très poussée par un organisme extérieur, le Cabinet BERENICE.

 

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